jeudi 8 novembre 2007

Évolutions théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie scientifique et technique

Évolutions théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie scientifique et technique

Isabel Desmet
Université Paris 8

Introduction

Le néologisme, étant la forme engagée des besoins nouveaux, constitue le signe du changement linguistique et des mutations sociales d’une époque donnée. Par conséquent, il est un des meilleurs terrains des phénoménologies linguistiques, sociales, culturelles et politiques.

Du point de vue linguistique, les systèmes des langues permettent le recours à un ensemble de procédés morphologiques, morphosyntaxiques et morphosémantiques pour créer les nouvelles dénominations. Du point de vue culturel, la néologie reflète l’évolution et l’état de développement scientifique, technique et culturel d’une société. Enfin, du point de vue politique, sur le plan de l’expression, la société qui utilise une langue donnée doit disposer de dénominations qui garantissent l’aptitude de la langue à servir les besoins d’expression et de communication de ses locuteurs.

En ce qui concerne spécifiquement la langue portugaise et la langue française, les mutations sociales et surtout technologiques des dix dernières années conduisent à des changements profonds dans les procédés de formation, développement et diffusion des néologismes spécialisés. À leur tour, ces changements mènent à revoir certains acquis théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie scientifique et technique.

À partir d’exemples concrets du portugais européen et du français, nous tenterons de démontrer comment les recherches en néologie comparative conduisent à la compréhension de certains mécanismes nouveaux dans la formation, le développement et la diffusion des néologismes spécialisés. Ces nouveaux mécanismes, très dépendants des nouvelles technologies de l’information, obligent à repenser certains acquis théoriques et méthodologiques.

Du point de vue théorique, nous soutenons une démarche foncièrement confrontative pour ce qui concerne les langues néo-latines, mettant en lumière des particularités souvent invisibles dans la recherche unilingue.

Du point de vue méthodologique, nous prônons une description de la néologie scientifique axée à la fois sur la linguistique textuelle et la diversité discursive.

1. Quelques traditions en théorie et méthodologie de la néologie générale et de spécialité

Néologisme et néologie ne sont pas des concepts linguistiques que l’on puisse saisir facilement et encore moins en dehors d’un certain cadre théorique (voir Guilbert, 1975). Cependant, il n’est pas question ici de présenter ou d’évaluer la néologie dans le cadre des différentes théories linguistiques (nous renvoyons pour cela aux travaux récents de Sablayrolles, 2000, par exemple).

Nous proposons tout simplement de revisiter quelques acquis théoriques et méthodologiques en matière d’études néologiques qui nous viennent des travaux entamés et développés à partir des années 60/70 et qui influencent encore les études néologiques, malgré les évolutions technologiques et sociétales de nos jours. Cet héritage concerne pour l’essentiel les procédés de formation, développement et diffusion des néologismes spécialisés.

1.1 Néologie et néonymie

Dans la tradition des études néologiques, on considère que les néologismes qui s’installent dans les langues relèvent fréquemment au départ des discours des sciences et des techniques, car ils sont crées pour des besoins de dénomination de nouveaux concepts et de nouveaux produits. Les rapports existant entre néologie et langues de spécialité sont donc très étroits, car les nouvelles créations lexicales surgissent avec les nouveaux produits, et les nouveaux concepts scientifiques, techniques et technologiques. Pour cette raison, Rondeau (1984) crée le terme "néonymie" pour désigner l’unité lexicale spécialisée et la distinguer du néologisme de la langue générale.

Dans une première étape des études néologiques et néonymiques, les linguistes néologues se penchent sur les caractéristiques communes et les caractéristiques distinctives de ces deux types d’unités lexicales. Sans vouloir développer ici la question (voir Desmet, 2002), de nombreux travaux prouvent que d’un point de vue strictement formel, néologismes et néonymes partagent un bon nombre de caractéristiques. Malgré la diversité de typologies existantes, il est plus ou moins admis que néologismes et néonymes font appel aux procédés de formation que chaque langue peut leur offrir et les néologues les répartissent généralement en trois grands groupes qui recouvrent d’autres sous-types : néologie formelle, néologie sémantique et néologie par emprunt.

Quant aux critères de repérage des néologismes et des néonymes, les paramètres normalement utilisés sont les suivants :

la diachronie : une unité est néologique si elle apparaît à une période récente ;

la lexicographie : une unité est néologique si elle n’apparaît pas dans les dictionnaires, généraux, spécialisés ou terminologiques ;

la nouveauté : une unité est néologique si elle est perçue comme nouvelle par les locuteurs ;

l’instabilité : une notion a priori nouvelle est dénommée alternativement par deux ou plusieurs formations néologiques différentes, ce qui conduit à la variation dénominative (pour le caractère relatif de ces critères, aussi bien que pour une typologie d’instabilités, voir Desmet, 2002).


les néonymes "naissent" dans les textes scientifiques, techniques et officiels ;
les premiers utilisateurs sont les spécialistes d’un domaine, car normalement un terme nouveau apparaît dans les textes hautement spécialisés au moment où surgit un nouveau concept, et cela grâce aux découvertes d’un scientifique ou d’un professionnel.

1.2 De la spécialisation à la banalisation

Dans la tradition des études terminologiques, il est normalement admis que lorsque les termes nouveaux dénommant de nouveaux concepts et de nouveaux produits scientifiques et techniques se divulguent, puis se banalisent, autrement dit entrent dans les discours du non spécialiste, voire dans ceux de l’homme de la rue, ils intègrent la langue générale, en perdant en partie leur statut spécialisé, et entrent par la suite dans les dictionnaires de langue générale.

Comme l’affirme J.C. Boulanger (1989 : 202), "certains néologismes, plus résistants ou plus indispensables que d’autres, se faufilent, plus ou moins rapidement dans les dictionnaires, tandis que d’autres seront mis dans une sorte d’antichambre lexicographique, en attendant la panthéonisation dans les grands dictionnaires".

Ainsi et dans la tradition des études néologiques, les termes naissent dans les textes hautement spécialisés ou officiels. Les divulgateurs (presse écrite et presse orale) se chargent de les diffuser, jusqu’au processus de totale banalisation. À ce sujet, rappelons les célèbres schémas de R. Galisson sur les niveaux de langages et le processus de banalisation (1979, p.78 et p. 125).

En effet et selon la tradition, il s’agit d’un cheminement à sens unique et descendant, axé sur la notion de strates de langues, de strates textuelles et de strates de locuteurs d’une communauté linguistique donnée. Nous pourrons le représenter de la façon suivante :



Figure 1 : Représentation du parcours traditionnel de la néologie de spécialité à l’intérieur d’une seule langue.

Ces stratifications, héritées des travaux des années 70/80, sont encore bien ancrées dans l’esprit des linguistes néologues, généralistes ou de spécialité et trouvent encore leur place dans des publications récentes (voir, par exemple, J.G. de Enterría, in La Neologia en el tombant de segle, IULA, 2000, p.75)

1.3 Conséquences méthodologiques

Des acquis théoriques exposés dans les points précédents résultent quelques clivages méthodologiques plus ou moins généralisés :


le lexicologue travaille sur la néologie de la langue générale et le terminologue sur la néologie de spécialité ;
la néologie de la langue générale, dans différents domaines ou secteurs d’activités, est normalement puisée dans des corpus de la presse générale (quotidiens, hebdomadaires, magazines, etc) ; la néonymie est normalement traitée à partir de corpus textuels hautement spécialisées ou officiels, y compris la presse pour spécialistes.

Toutefois et depuis longtemps, certains linguistes établissent le pont entre ces deux ensembles discursifs. A titre d’exemple, rappelons les travaux de M.-F. Mortureux sur les mécanismes de reformulation lexicale opérés lors du passage des termes des discours spécialisés aux discours divulgateurs (voir bibliographie). Mais le clivage existe davantage accentué entre ce que l’auteur appelle les discours primaires ou spécialisés et les discours seconds ou divulgateurs.

2. Quelques changements théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie spécialisée

Dans le présent travail, nous proposons de démontrer qu’il faut relativiser les acquis théoriques et méthodologiques précédemment exposés, pour la plupart issus d’une vision uniquement intralinguistique et hérités d’une époque où les nouvelles technologies de l’information et de la communication en étaient encore à leurs premiers balbutiements, et où la mondialisation était encore virtuelle.

Internet et tous les nouveaux outils télématiques viennent tout bouleverser dans la circulation du savoir, non seulement à l’intérieur des langues, mais surtout entre les langues. Les mutations sociales et technologiques des dix dernières années conduisent à des changements profonds dans la circulation des néologismes spécialisés, qui viennent secouer certaines idées reçues d’époques précédentes. À "l’ère d’une terminologie informationnelle" (Depecker, 1998 : 7-13), il faut également repenser la théorie et la méthodologie de la recherche en néologie de spécialité.

À partir d’exemples du français et du portugais européen, nous tenterons de démontrer comment les recherches comparatives multicorpus conduisent à la compréhension de quelques mécanismes nouveaux dans la circulation des néologismes spécialisés.

2.1 Du choix de nos exemples : le corpus de référence

Il nous faut tout d’abord situer nos exemples. Cela fait plus de treize ans que nous constituons progressivement des corpus de référence dans le cadre de nos recherches en linguistique textuelle et lexicale de spécialité, dans une perspective comparatiste français-portugais.

Dans le cadre de l’enseignement et de la recherche, nous visons surtout trois grandes applications de la terminologie théorique :


l’enseignement/apprentissage d’une ou plusieurs langues de spécialité ;
la traduction générale et spécialisée ;

la "nouvelle" lexicographie spécialisée (électronique) bilingue et plurilingue, au service de l’enseignement et de la traduction générale et de spécialité.

Les mémoires terminologiques réalisés dans le cadre de la filière LEAT alimentent en partie nos bases de données textuelles et terminologiques, notamment dans les domaines des sciences sociales et humaines, politiques, économiques et juridiques. Ces bases qui constituent déjà des corpus diachroniques peuvent être considérées comme de véritables observatoires du français et du portugais contemporains dans les domaines référés antérieurement, même si elles n’ont pas ce statut officiel.

Très liées à la traduction générale et de spécialité pratiquée dans le cadre des enseignements, à l’Université Paris 8, elles comportent, en effet, des textes de degrés de spécialisation très variables, depuis les textes hautement spécialisés jusqu’à des textes de la presse générale.

Pour ce qui concerne les critères de constitution des corpus dans les deux langues, ils sont normalement comparables, voire parallèles lorsqu’il s’avère possible.

Très souvent et en fonction des activités de traduction du français vers le portugais, nous commençons nos recherches et alimentons nos bases en partant du français de France. Par conséquent, nous pouvons observer de façon systématique non seulement les différentes étapes de naissance, installation et diffusion des néologismes dans chaque langue, mais aussi les processus de circulation des nouveaux termes entre elles, y compris toutes les phases d’instabilité dans l’installation ou refus d’un nouveaux terme (voir Desmet, 2002).

La perspective comparatiste, une méthodologie axée à la fois sur la linguistique textuelle et la diversité discursive et une recherche documentaire qui s’appuie sur les nouvelles technologies nous permettent de mettre en lumière des particularités actuelles de la néologie, invisibles dans la recherche unilingue et unicorpus.

2.2 La néonymie contemporaine inter-langues : de la divulgation à la spécialisation

Pour démontrer que les clivages entre néonymie et néologie, entre divulgation et spécialisation ou même, que le parcours descendant de la spécialisation à la divulgation sont aujourd’hui à relativiser, notamment dans la néologie comparative, nous présenterons deux exemples de parcours néologiques en français et en portugais, le premier dans le cadre du Droit Civil et le deuxième dans le cadre du Droit du Travail.

En France et en matière de Droit Civil, le 15 novembre 1999 naît officiellement un néonyme : "Pacte civil de solidarité", rapidement réduit à la forme acronymique PaCS dans les discours divulgateurs. Un nouveau titre est ainsi ajouté au Code Civil : "Du Pacte civil de solidarité et du concubinage" (Titre XII).

Selon la loi n° 99-944 du 15 novembre 1999 et publiée dans le Journal Officiel n° 265 du 16 novembre 1999, l’article 515-1 définit le PaCS de la manière suivante :

Un pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou du même sexe, pour organiser leur vie commune.
Destiné à tous, hétérosexuels et homosexuels, le PaCS permet surtout aux couples de même sexe d’être reconnus comme tels, mettant fin ainsi au refus réitéré de la Cours de Cassation de leur accorder la qualité de concubins.

Dix ans auparavant, un néonyme a été crée, le "Partenariat civil", suivi de dénominations successives, mais constituant toutes des néonymes "avortés". Depuis le 15 novembre 1999, près de cinq ans se sont écoulés et le terme semble être bien enraciné dans la langue française, notamment dans sa forme réduite, tant du point de vue formel que du point de vue sémantique, puisqu’il n’y a pas eu jusqu’à présent de modification à la loi de 1999. Cependant, certaines instabilités graphiques peuvent être identifiées dans la presse générale, de 1999 à 2003 : PACS, PaCS, pacs, etc. Cela n’a pas pour autant empêché le développement rapide du paradigme morphologique : pacs, pacsé(e), (se) pacser.

Dans les textes officiels, le "pacsé" correspond toujours au "partenaire" et "se pacser" correspond toujours à "conclure un pacte civil de solidarité" (voir Livre 1 er du Code Civil français).

Au cours de l’année universitaire1999/2000 et dans le cadre de la formation en traduction multicorpus, nous avons un texte de la presse française à traduire vers le portugais, portant sur le sujet et présentant tout le paradigme morphologique de la langue générale. La presse portugaise ne fournissant aucun texte sur la question, nous nous sommes tournés vers les textes officiels et la consultation de spécialistes. Et, effet, dans l’article 2020 du Code Civil portugais, datant de 1997, il existe le terme "união de facto", défini de la façon suivante :

Aquele que no momento da morte de pessoa não casada ou separada judicialmente de pessoas e bens, vivia com ela há mais de dois anos em condições análogas às dos cônjuges tem direito a exigir alimentos da herança do falecido.
Enfin, on avait trouvé un correspondant en portugais. Cependant, il correspondait exactement au terme français "union de fait" présenté comme synonyme de "concubinage", figurant dans le Code Civil français avant la loi du 15 novembre 1999. "União de facto" tout comme "union de fait" ne sont pas équivalents de "pacs", car le concept n’est pas extensible à des partenaires du même sexe. La traduction n’a pas été une véritable réussite.

Par la suite, l’observation systématique de la presse portugaise entre 2000 et 2001 a permis de suivre de près les mouvements sociaux des homosexuels au Portugal, de recueillir des textes portugais référant le phénomène en France et même de répertorier quelques occurrences du calque de "pacs" : "Pacto Civil de Solidariedade".

La pression sociale exercée par la presse générale portugaise, aussi bien que les mouvements sociaux, ont conduit les législateurs portugais à créer en 2001 un véritable néonyme de sens.

Ainsi, l’ancien article du Code Civil de 1997 portant sur "l’união de facto" est remplacé par l’article 161 de la Constitution, en 2001 :

A presente lei regula a situação jurídica de duas pessoas, independentemente do sexo, que vivam em união de facto há mais de dois anos.
Le calque du français ne s’est pas imposé et quand il surgit dans la presse portugaise c’est dans le but de référer la réalité française. La forme ancienne "união de facto" reste dans la langue portugaise, mais elle gagne un nouveau sens à partir de la loi de 2001. Par ailleurs, le texte de loi concernant les droits des « pacsés portugais » est pratiquement décalqué de la loi française du 15 novembre 1999. Toutefois, il n’existe pas en portugais un paradigme morphologique populaire comme celui du français.

Un cheminement très proche de celui-ci s’est également produit dans le cadre du Droit du Travail pour les termes "harcèlement sexuel" et "harcèlement moral au travail", à une exception près : la traduction littérale du français a été adoptée ("assédio sexual", "assédio moral no trabalho") [1].

2.3 Conséquences théoriques et méthodologiques

Des exemples présentés, qui pourraient être multipliés, nous pouvons tirer quelques leçons théoriques et méthodologiques, au moins pour les domaines que nous traitons depuis longtemps :


si d’un point de vue strictement intralinguistique les acquis présentés dans le point 1 du présent exposé restent encore valables, d’un point de vue inter-linguistique ils sont à revoir ;
lorsque l’on compare des langues et des cultures proches de façon systématique, on peut conclure que les néonymes ne naissent pas toujours dans les textes spécialisés et que les premiers utilisateurs ne sont pas toujours les spécialistes, mais très souvent les divulgateurs.

Ainsi, d’une langue à l’autre, on peut assister parfois à un parcours inverse de celui vérifié à l’intérieur d’une seule langue. Nous pourrons le représenter de la façon suivante :



Figure 2 : Représentation d’un parcours possible de la néologie de spécialité entre deux langues apparentées.

D’une langue à une autre, le chemin parcouru par un néonyme se fait parfois de la divulgation à la spécialisation, les nouvelles technologies et les médias contribuant en partie au développement de ce processus.

Conclusion

Du point de vue théorique, nous soutenons une démarche foncièrement confrontative pour ce qui concerne l’étude de la néologie dans les langues néo-latines.

Du point de vue méthodologique, nous prônons une description de la néologie et de la néonymie axée à la fois sur la linguistique textuelle, sur les nouvelles technologies, sur les nouvelles méthodes de recherche documentaire et, surtout, sur la diversité discursive. Autrement dit, nous soutenons une méthodologie portant sur des ensembles discursifs de différents degrés de spécialisation, mais sans a priori réducteurs qui, à nos yeux, empêchent l’observation réelle des phénomènes néologiques et des échanges entre langues et cultures.

Références bibliographiques

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[1] Ce dernier exemple a été présenté et développé lors d’une conférence intitulée “Instabilités linguistiques dans les vocabulaires de spécialité”, proférée le 14 février 2003 à l’Université Nouvelle de Lisbonne.

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